La spiritualisation du corps

Publié le 20 Avril 2018

La spiritualisation du corps

Lors de l'éveil vécu à l'âge de 3 ans (ici), ou plutôt tout de suite après, une image s'est gravée en moi : le corps physique devait un jour rayonner de lumière. A l'époque, cela m'apparaissait complètement incompréhensible puis j'ai fini par oublier, jusqu'à ce que, bien plus tard, je comprenne que mon travail n'était pas de fuir vers les hauteurs, mais de conquérir ce territoire qu'est le corps physique, dans toutes ses dimensions. Alors ce qui n'était presque qu'un rêve est devenu ensuite une voie d'accomplissement, mais surtout une voie d'évolution non seulement individuelle, mais surtout collective. Seulement, quelles en étaient les étapes et serait-ce possible en une seule vie d'homme ? Alors quand la Lumière divine s'est manifestée dans ma vie, ce qui pouvait n'être qu'une utopie s'est révélée une possibilité tout à fait envisageable. C'est tout un programme qu'il me faut découvrir pas après pas. 

Sri Aurobindo a dit que l'être humain est un être de transition et qu'après nous viendrait un être supramental dans un corps surmental. Je me suis très vite intéressé aux individus qui ont accompli leur divinité jusque dans leur corps physique, au moins pour savoir s'il n'y avait qu'une seule voie menant à cela ou s'il existait plusieurs moyens et donc plusieurs voies possibles. D'abord il y a les plus connus. Dans la Bible, on nous dit d'Enocq que "Dieu le prit" (je ne me rappelle plus du passage où c'est indiqué). A son sujet, aucun renseignement, donc tout discours à ce sujet ne serait que spéculation. Je ne sais pas dans quelles conditions était Enocq à ce moment-là, mais il est clair que la matière n'avait pas cette densité que nous connaissons aujourd'hui. J'en parle d'expérience. Ensuite, nous avons Jésus et Marie qui sont passés par la mort avant d'être transfigurés. J'ai constaté la puissance de leur corps physique dans certaines circonstances. Le frère Michel en parle également en préambule de la Révélation d'Arès. C'est très impressionnant. Ensuite il y a le mahavatar Babaji, qui a transfiguré par un travail sur la kundalini. Mais Babaji est aussi appelé le "yogi christ", ce qui veut donc dire qu'à un moment donné, son travail a du aussi passer par le coeur. Plus proches de nous, il y a Vallalar que j'ai découvert il y a quelques années et dont je suis allé visiter le temple en Inde. Vallalar a incarné ce qu'il a appelé la "Grande Lumière de Grâce", qui est une énergie qui passe par le coeur, et qui est aussi une émanation de la Conscience de Krishna. Il a distribué ses atomes à l'univers pour que chaque monde puisse profiter de sa réalisation physique. Séraphin de Sarov est un "saint" orthodoxe russe qui a lui aussi manifesté une énergie christique mais il n'a pas emporté son corps avec lui. D'une manière un peu identique, Sri Aurobindo et Mère ont fait descendre le Supramental jusque dans leurs cellules, ce qui leur a créé un corps subtil extrêmement dense, mais ils n'ont pas emporté leur corps physique dans les sphères supramentales. La voie qu'ils ont tracée passe par la descente de forces dans le conscience, et une divinisation du haut vers le bas. Bodhidharma, le fondateur du zen soto, a également toutes les caractéristiques d'un être transfiguré. Il y a peu d'écrits à son sujet, et ceux qui existent sont plutôt de l'ordre de la légende que de la biographie factuelle. L'alchimie taoïste, qu'a du employer Bodhidharma, amène a pouvoir éthérer son corps physique, et c'est en découvrant cet être que je me suis dit qu'il aurait pu transfigurer grâce à ces techniques. Et après, il y a tous ceux dont on ne connaît pas l'histoire, mais qui se manifestent à nous dans des sphères divines. J'ai pu observer une caractéristique identique à chacun, c'est qu'ils ont la possibilité de transmettre leurs énergies par le corps physique tout entier, ce qui donne des ondes de formes énergétiques à forme humaine, d'une nature autant énergétique que physique, souvent très pénétrantes,... C'est à partir de ces quelques exemples et du travail de la Lumière divine en moi que je me suis fait une opinion somme toute personnelle sur la divinisation du corps. Je donne ici un aperçu  de ces réflexions et quelques éléments que j'estime intéressants de communiquer mais je demande au lecteur de ne pas s'attacher à ceux-ci comme s'ils étaient gravés dans le marbre.

Les êtres que je viens de citer ont vécu un processus individuel, mais en fait ces processus ne peuvent pas être dégagés d'un travail plus global sur la conscience collective. Je vais essayer d'expliquer. Nous sommes dans le monde, et en cela, nous faisons partie du monde tout autant que le monde fait partie de nous. Certes nous avons nos propres structures individuelles sur lesquelles nous travaillons lorsque nous entamons un travail sur soi. Mais plus ce travail s'approfondit, plus il touche des structures qui ne nous appartiennent plus vraiment en propre, ils appartiennent à l'humanité tout entière. Le but de Dieu pour l'Humain est de le diviniser, c'est-à-dire, chacun d'entre nous, d'en faire des Christs(*) et non pas dans des sphères subtiles, mais sur une Terre qui sera elle-même divinisée. Les cas de Jésus et Marie sont un peu particuliers puisqu'ils ont été "rattrapés", si je puis dire, après leur mort. Leur niveau vibratoire est tel qu'ils ne peuvent pas rester sur Terre. Pour ce faire, il aurait fallu qu'ils évoluent sur la Terre, et qu'ils évoluent avec la Terre. Néanmoins, ils ont laissé une empreinte très forte dans la conscience collective, ce qui peut nous amener à (re)trouver une partie de leurs expériences terrestres, voire spirituelles. Ils ont également ouvert des portes, et continuent leur oeuvre autant dans les sphères divines que parfois sur la Terre. C'est pareil pour Sri Aurobindo et Mère, mais dans la Lumière Supramentale. On peut parfois voir le travail qu'ils ont réalisé, y avoir accès et ainsi retrouver des ouvertures qu'ils ont pu avoir. De cette façon, il n'est pas nécessaire d'en passer par les mêmes étapes intermédiaires, celles qu'ils ont pu traverser, pour continuer le travail. Ce que je veux signifier par ces éléments, c'est que des êtres comme ceux-là ont permis de garder des ouvertures lumineuses dans l'obscurité toujours plus importante de la conscience collective. Parce que s'ils n'avaient pas fait ce travail, eux ou d'autres avant eux, je suis presque certain que les forces évolutives divines ne pourraient plus agir. Le travail qui s'est opéré dans leur corps constitue également une possibilité pour nous de dissoudre certaines structures plus rapidement, à condition tout de même de travailler des énergies de type christique ou supramental. Parce que lorsque l'on offre notre travail au Divin, et que le Divin dissout nos structures et plus profondément nos atavismes, c'est toute l'humanité qui a accès à cette possibilité. Dans certaines circonstances, notre travail intérieur devient planétaire. Ca paraît évident mais je préfère le signaler, ce n'est pas l'ego qui décide cela, ça n'aurait aucun sens. C'est bien une supra intelligence en oeuvre qui propage des éthers, des vibrations, des potentiels d'énergie qui n'attendent que nos ouvertures pour faire leur oeuvre en nous. On peut dire aussi que par ce travail des énergies dans le physique, c'est un peu dans la conscience collective que l'on travaille. Et c'est assez évident. A un moment donné, on ne peut pas laisser certaines choses en l'état, surtout si le Divin nous donne la possibilité de travailler dessus. Il devient alors naturel d'accomplir son oeuvre, sa part du travail, chacun à sa mesure, tout comme le colibri qui veut éteindre le feu avec les quelques gouttes d'eau qu'il transporte dans son bec. Et il n'y a pas de travail plus ou moins important qu'un autre. Il n'y a que Dieu qui puisse juger, puis sublimer ce qui passe par nous pour en faire une oeuvre universelle.

J'ai déjà évoqué à quelques reprises comment la Lumière divine peut mettre à jour et extraire des cristallisations psycho énergétiques, engrammées dans le corps physique, et ainsi libérer le corps. L'expérience montre que plus ces dissolutions se font, mieux les énergies circulent et plus la vie devient simple. Au passage, ce n'est pas parce que la vie devient plus simple que les expériences que l'on traverse sont simples à gérer. C'est la manière de les appréhender qui change. Et d'autres permettent d'arriver dans notre vie car, vibratoirement, on attire les expériences en conséquence d'une vibration qui elle aussi évolue avec les intégrations successives. Je ne connais pas le processus de divinisation dans son ensemble, et je ne peux pas me référer à qui ou quoi que ce soit. Et même si je pouvais, je ne le ferais pas. Je préfère découvrir par moi-même, tant que faire se peut. Il est clair qu'avant d'arriver au corps physique, la Lumière doit passer par toutes les couches qui sont au-dessus, Et des couches, il y en a...
La spiritualisation du corps physique, c'est la divinisation les cellules, c'est donc les faire entrer dans l'immortalité d'abord, puis dans des vibrations divines ensuite. La vieillesse, la maladie et la mort n'ont plus de prise. La vibration des cellules est celle des sphères divines, et au vu de ce que savent faire les quelques êtres que j'ai vus, j'imagine sans peine des tas de possibilités qui ne nous sont pas accessibles dans notre état de matière dense, en rapport avec ce qu'une matière divinisée peut effectuer. Il est clair que la dissolution de l'ego est une étape sine qua non. Car que serait une vie d'immortel avec un ego sinon la prolongation sans fin de l'enfer sur la Terre ? Ce serait insupportable à vivre. Reste à savoir à quel moment cette dissolution arrive dans le processus. Dissoudre l'ego est donc une étape, mais ce n'est évidemment pas la seule. Notre matière est dense, et même de plus en plus dense, au fur et à mesure des générations qui ne font pas le travail de libération et d'intégration des blocages, tensions, conflits, (et plus loin encore d'incarnation du Divin) bref, tout ce qui est de l'ordre d'une psyché malade ou en tous cas lourde de conditions qu'elle se crée ou dont elle hérite, et qui se condensent dans le corps. J'ai évoqué ici comment la Lumière pouvait travailler la conscience. Nous mourons surtout d'étouffement, étouffement des cristallisations psycho énergétiques qui bloquent nos énergies et empêchent nos ouvertures et le flux de vie de circuler, mais étouffement aussi par toutes les entités qui se nourrissent de tous nos désordres. C'est pour cela que la Lumière divine est purifiante et harmonisante. Mais ne pas mourir est une chose, car on pourrait imaginer un corps qui se renouvelle sans vieillir ni être malade; c'est d'ailleurs la recherche des alchimistes. Il faut encore faire entrer la Lumière dans les cellules, ce qui veut dire aussi dépasser toutes les hérédités et entrer dans une conscience corporelle qui implique que ce ne sont plus les lois de la nature qui travaillent d'elles-mêmes, mais les forces divines qui créent un fonctionnement biologique adapté aux vibrations qui pénètrent le corps, fonctionnement lui-même intégré dans l'âme qui se sera préalablement développée en fonction des conquêtes de la Lumière dans l'obscurité de notre conscience. N'oublions pas non plus que le Divin, en plongeant dans notre conscience, notre coeur, notre esprit puis notre corps, nous enseigne en même temps (cf l'article sur les visions et modes de connaissances), ce qui nous permet en même temps d'acquérir l'intelligence du fonctionnement actuel du corps, dans la limite de ce que l'on peut comprendre du Divin qui nous enseigne... Car la divinisation du corps est une progression de la Vie là où la mort a pour le moment établi son territoire, c'est donc un chemin qui nous emmène vers de plus en plus de vie, de joie, d'ouverture, mais aussi de vérité, de justice, de beauté, d'harmonie, d'intelligence... La mort perd du terrain, et tout ce qui va avec : le mensonge, l'enfermement, la violence,... J'ai parlé de la conscience et du corps physique, mais le Divin purifie également l'esprit, éveille la kundalini et harmonise les chakras, nettoie les méridiens du corps éthérique, et développe l'âme qui pénètre les strates purifiées étape après étape, à tel point que dès que l'âme commence à intégrer le corps physique, même en partie, une blessure physique peut par exemple guérir très vite tout autant que le corps peut fonctionner de façon particulière à certaines expériences que peut vivre l'âme. Mais cela va plus loin car on peut également avoir accès à des fonctionnements que le Divin modèle en nous, qui n'existent même pas en potentiel encore en nous. Pour ne prendre qu'un seul exemple, je parlerais de la guérison par imposition des mains. Tout le monde ou presque connaît le Reiki maintenant, qui est une énergie plutôt bouddhique. Le Reiki travaille principalement sur les méridiens et le Chi, et s'extériorise par les mains. L'âme, quand elle est suffisamment développée, peut prendre en charge ce fonctionnement, et on peut dans ce cas avoir par exemple les mains qui "bougent toutes seules", pour aller aux endroits où de l'énergie est nécessaire. Mais le Divin peut faire plus encore, en extériorisant non seulement par la paume des mains, mais aussi en créant un réseau spécial autour des mains, ou utiliser la voix pour accéder à des zones que le Reiki ne peut pas atteindre, ou permettre de ressentir le corps de l'autre comme s'il était en nous et nous en lui, et ainsi en agissant sur nous agir sur l'autre, en remplaçant l'énergie du Reiki par des énergies spécifiques de guérison, plus pénétrantes, plus harmonisantes encore. Etc... il n'y a pas de limite à ce que le Divin peut faire à travers nous. On peut lire aussi quelques récits du maître Philippe de Lyon pour avoir une idée de ce qu'une âme incarnée est capable de réaliser.

Jusqu'ici, je ne parle que de réalisations individuelles, mais imaginons un instant que de plus en plus de personnes fassent ce travail de spiritualisation du corps physique sur la Terre. Nous créerions ce que Dieu appelle dans la Révélation d'Arès une "polone", c'est-à-dire une âme collective qui est l'équivalent animique de ce qu'est un "égrégore" pour la conscience. C'est difficile à expliquer aujourd'hui, car nous fonctionnons encore dans l'inconscience, l'ignorance et l'insensibilité, qui sont les trois souffrances majeures de l'humanité, et qui sont inhérentes à notre obscurité. Notre conscience actuelle est épaisse et sombre, et crée une distance avec notre prochain. Mais si un individu suffisamment sensible et ouvert entrait dans cette polone, il pourrait intégrer très rapidement les réalisations des corps/âmes qui y auraient participé. Ce qui signifierait à l'inverse que les corps/âmes déjà intégrées auraient immédiatement accès à tout ce qui constitue cet individu. Imaginez un instant que l'on puisse regarder tout ce qui se passe en vous comme si vous étiez complètement transparent. Vous ne pourriez rien cacher, aussi "moléculaire" que ça puisse être. Et tout ce que vous avez réalisé, tout cela serait disponible à toutes les autres âmes, instantanément. Cette polone serait une force collective unifiée, cohérente, puissante, intelligente, apaisante, et tout autant d'autres qualités de l'Amour qu'elle incarnerait dans les corps physiques intégrées à elle. Son action serait interdimensionnelle, comme celle d'une âme individuelle, mais dans des aspects collectifs qu'une âme seule ne pourrait réaliser. Et bien notre avenir, c'est cela, à condition de confier notre vie au Divin, intégralement et inconditionnellement, il ne peut y avoir de demi mesure. Je ne vais pas parler des résistances, car il y en a, individuelles et collectives, des forces qui se dressent contre cela, mais elles existent et sont actives, il faut en être conscient. En résumé, ce processus de divinisation du corps est un processus complexe, pris en charge par Dieu, dont l'approche dépend du type d'énergie à l'oeuvre, et selon un processus prenant à revers l'état de mort dans lequel nous nous trouvons en permanence. C'est l'oeuvre qu'aurait du réaliser l'humanité adamique, mais Adam a choisi de garder sa nature vitale et physique animale, laissant ainsi la mort prendre le dessus plutôt que de perdre son pouvoir individuel pour laisser le Divin achever Son Oeuvre. Mais Dieu n'a jamais abandonné l'Homme, et à chaque fois que c'était possible, il a sollicité l'être humain pour l'accomplir. Sauf qu'aujourd'hui, nous sommes très nombreux, et un être humain qui naît vient au monde avec un potentiel de lumière certes, mais surtout avec une masse d'obscurité qui vient s'ajouter à celle déjà présente en ce monde. D'où une difficulté plus grande pour les forces de Lumière de faire leur oeuvre sur le collectif.

Quand elles sont à l'oeuvre, les forces divines vont travailler à différents niveaux du corps physique, dès qu'elles peuvent y avoir accès. Par exemple, elles vont travailler sur les connexions synaptiques, en modifiant le schéma courant par un nouveau schéma de connexion, permettant ainsi de pouvoir traiter davantage d'informations, ou de mieux traiter celles que l'on reçoit, ou de mieux organiser celles présentes dans la supraconscience. C'est un peu comme une antenne qu'on orienterait vers la bonne fréquence pour mieux recevoir l'information. Lorsque ça arrive, ça fait un effet électrique dans la tête, et ça restructure de façon différente les sens et l'acquisition de l'information sensorielle, ou celle qui descend des sphères divines, ou celle présente dans la conscience d'un lieu ou d'une dimension subtile.
Les forces divines vont travailler sur les cellules souches, que Dieu appelle "cellules mères", car ce sont elles qui portent les nouvelles informations du nouveau corps en construction. Le noyau actuel de nos cellules est un noyau portant la mort, avec autour une membrane qui est le mental des cellules. Entre les deux, la matière vivante est comme prise au piège. Eh bien la Lumière va travailler à remplacer le noyau sombre par de la Lumière divine et ainsi propager les cellules mères lumineuses là où le corps doit se renouveler. C'est grâce en partie à ce processus que l'âme peut intégrer les cellules en elle, et inversement, les cellules peuvent intégrer l'âme.
Le sang, qui est un mélange complexe et très élaboré, est également modifié progressivement pour porter une conscience lumineuse dans l'ensemble du corps. Je ne peux en dire plus l'instant mais autant dire à quel point ces découvertes sont passionnantes et ouvrent des perspectives "extra ordinaires".

Alors au fur et à mesure, je m'interroge sur la poursuite de ce processus. Encore une fois, tout n'est pas simple, et une résistance ou une adversité peut être longue à émerger et être intégrée avant le prochain accomplissement. En écrivant tout cela, je me fais un peu plaisir, car finalement je n'ai absolument aucune idée de là où j'en suis dans ce processus. Comme les forces de Lumière ne travaillent pas de façon linéaire, mais qu'elles s'ajustent selon les individus et selon la manière dont nos structures internes sont ré agencées au fur et à mesure des intégrations successives, j'ai beau me dire que le travail se fait, il est certainement encore très loin d'avoir un impact majeur sur le corps physique. Car je ne vais pas mentir, l'ego est non seulement encore présent, le corps se dégrade, comme tout un chacun, et le vital n'est pas encore complètement intégré. Certes mes énergies circulent mieux, et intérieurement, je constate des choses intéressantes, mais c'est peau de chagrin relativement aux perspectives annoncées par la Lumière. Alors certes je fais attention à ce que je mange, à ce que je bois (la conscience de l'eau), à faire de l'exercice et d'autres choses basiques, mais nous baignons aussi dans un brouillard d'ondes nocives qui n'aident pas à rester en bonne santé et à bien dormir, et la dégradation de l'environnement nous permet difficilement d'aller chercher les forces terrestres qui pourraient nous permettre de nous ressourcer et de rester en bonne santé plus longtemps, le temps d'accomplir le processus. Car c'est bien ce qui me pose le plus de problème, pour l'instant du moins, c'est que je vis le processus comme une course contre la montre, contre la mort qui progresse très vite, même si on peut avoir l'impression que l'espérance de vie s'allonge, que j'ai plutôt une bonne génétique (si tant est que ce soit prouvé), et que tout cela peut faire que je ne fais pas mon âge (sic !). Toujours est-il que cette aspiration de l'âme est forte et que ma vie n'a de sens que pour réaliser ce processus.

 

(*) un Christ est un humain divinisé jusque dans sa matière par un processus passant par le coeur. Cette dénomination n'a rien de religieuse, c'est un terme employé par Dieu dans certains messages délivrés.

Rédigé par Serge Z.

Publié dans #Réflexions

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