Publié le 11 Juillet 2021

Expériences en relation à la mort

On peut vivre une spiritualité intense sans forcément avoir accès à tous les phénomènes dont il est fait témoignage dans ce blog. Certains peuvent considérer l'hyper sensibilité comme le "nec plus ultra" de la spiritualité, et cela a été mon cas, ce qui a généré de l'orgueil, mais il y a de nombreux pièges dans cette "phénoménologie spirituelle" qui peuvent détourner du chemin. Je suis un peu revenu sur cette considération, même si je continue à témoigner de ces phénomènes dans ce blog, parce que j'estime qu'il est toujours intéressant de partager et aussi que ça peut servir. Et surtout je ne peux plus faire autrement que de les vivre lorsqu'ils se présentent, alors autant que ça serve. Mais ce n'est pas parce que l'on voit ou ressent de nombreuses choses en relation aux réalités subtiles ou surnaturelles que le chemin est plus facile pour autant, loin s'en faut. Car déjà forcément ça tend un peu à nous isoler du reste du monde, le plus souvent par protection, car on doit gérer beaucoup d'informations et de stimulis. Et on peut aussi apparaître comme des "extra terrestres" dans ce monde de plus en plus éloigné du Divin, alors que je considère que ces possibilités sont inhérentes à chaque être humain et qu'un travail sur soi peut amener à nous ouvrir à ces réalités à moyen ou long terme, sans que ce soit pour autant un but en soi. Ce n'est, à mon avis en tous cas, juste qu'une question de temps pour l'individu, ou de génération pour la majorité. Parce que si l'être humain était plus sensible, le monde serait bien différent. Et pour clore cette introduction, j'insiste qu'avoir accès à ces réalités n'est pas l'objectif ou ne doit pas être considéré comme un gage d'éveil ou de sagesse garantie. L'âme qui naît et grandit peut nous ouvrir des portes, mais c'est bien celles de l'Amour, du pardon, de la liberté, de l'intelligence spirituelle dont on a peut-être le plus besoin. Néanmoins, ces ouvertures permettent d'enrichir notre perception du monde, en nous permettant un niveau de connaissance sur le monde un peu plus étendue avec les sens grossiers ou l'intelligence mentale ne le permettent. C'est dans cette première optique que j'exprime ici quelques expériences sur le passage dans la mort. Car s'il y a bien une expérience qui nous concerne tous tôt ou tard, c'est bien celle-là.  

Plus les ouvertures sont grandes, plus on a la possibilité de vivre des expériences de diverses natures, et plus on a la possibilité d'apprendre de celles-ci. C'est le cas aussi lorsqu'un contact est établi avec une personne en train de mourir, ou qui est déjà passée dans l'après vie. Dans cet article, je vais décrire quelques expériences en rapport, car comme le lecteur peut s'en douter, ça bouscule toujours plus ou moins, surtout lorsque la personne est proche de soi. Mais on en apprend aussi beaucoup sur la Vie quand celle-ci s'arrête, du moins dans le monde physique. Et cette seconde optique est pour moi la plus importante.

Le passage dans la mort n'est pas une expérience forcément agréable pour la personne concernée. Elle constitue un immense lâcher prise, mais si l'on a passé toute sa vie à se rendre dépendant, à être attaché aux choses et aux gens, à garder pour soi plutôt que de libérer, le passage amène une grande peur et du peu que j'en ai constaté à ce jour, les premiers temps de l'après-vie ne sont pas forcément un repos.

Je prends exemple sur les quelques cas auxquels j'ai eu à faire, dont une partie m'ont touché personnellement, mais je peux extrapoler facilement, bien qu'il puisse y avoir d'autres cas auxquels je n'ai pas eu accès, ou pas encore, bien évidemment. Si je parle de cela, c'est parce qu'à chaque fois que des personnes tout de suite décédées ou en passage ont touché ma conscience, à chaque fois j'ai pu percevoir un certain nombre d'éléments qui renforcent des convictions, pour ne pas dire des enseignements pour mieux vivre, voire pour mieux préparer sa propre mort.

J'avais à ce propos une amie musulmane qui disait qu'elle passait sa vie à préparer sa mort. Il y a aussi la Révélation d'Arès dans laquelle il est expliqué que les morts "sans âme" sont des spectres qui tombent dans des abysses glaciales. Si l'image est choquante, ce n'est pas seulement pour avoir peur de la mort, c'est aussi pour faire comprendre pourquoi il est important de suivre les recommandations divines (que la Révélation d'Arès rappellent) pour une vie harmonieuse en accord avec les lois qui nous permettent non seulement de vivre en harmonie avec les autres et la Terre, mais aussi une vie en relation aux lois d'élévation qui devraient être la moelle de notre existence. 

La première fois que j'ai vu "de près" la conscience d'un mourant, j'étais au travail et ma grande soeur, alitée à l'hôpital depuis plusieurs jours entre la vie et la mort, venait de décéder lorsqu'au même moment, là où j'étais, assis à mon bureau, je me suis retrouvé dans une espèce de brouillard, quasi physique, lourd, qui pompait mon énergie, à en avoir besoin de dormir tout d'un coup. Une immense tristesse est alors montée en moi. Je me suis quasiment évanoui sur mon bureau. Je savais qu'elle venait de passer de vie à trépas. Je n'avais pas la même sensibilité qu'aujourd'hui et je n'ai finalement pas vu grand-chose de son passage mais ce premier contact disons intime avec une personne décédée aussi proche m'a bouleversé et m'a laissé un souvenir très puissant. Beaucoup de personnes ressentent la mort d'un proche, et c'est normal. Ca s'explique de plusieurs manières, notamment par les liens énergétiques établis entre les personnes pendant beaucoup de temps ou de façon très intense, par exemple lorsqu'une mère perd un enfant de façon accidentelle. Mais avoir accès à la conscience de la personne au moment de son passage est assez perturbant je dois bien le dire. Ca me permet de constater que, du peu que j'ai vu, ce passage n'est jamais vraiment serein. Il faut dire que les consciences que j'ai pu observées étaient souvent obscures, ce qui est le cas de la majorité de la plupart d'entre nous. Car on part dans l'après-vie avec la conscience que l'on a développé de son vivant. Il n'y a ps de remise à zéro.

J'avais un ami atteint d'une myopathie qui est décédé lui aussi à l'hôpital après une opération de l'estomac, opération qui s'est trouvée être nécessaire puisqu'il n'arrivait plus à digérer, car cette maladie qui fait dégénérer les muscles avait fini par faire ralentir et arrêter celui de l'estomac. Nous étions très inquiets de la manière dont il pourrait se tirer de l'opération, s'il s'en tirait. Quelques semaines avant, il me demandait : "qu'est-ce que cela apporte de savoir à l'avance que quelqu'un va mourir ?". Il savait que certaines de mes prémonitions étaient justes mais je ne lui avais jamais confié que le concernant, je ne sentais pas son opération, même si j'espérais bien me tromper. Je préférais rester laconique face à sa question. Je me suis dit qu'il avait du percevoir des choses de son côté car on travaillait en méditation et connaissance de soi ensemble depuis quelques années. Et peut-être que lui non plus ne la sentait pas son opération mais la maladie avançant, il fallait bien tenter quelque chose. Sur ce point, même s'il m'a demandé à plusieurs reprises ce que je percevais, je ne lui disais rien. A sa question sur ce type de prémonition, ma réponse a été : "ça aide à lâcher prise, à intégrer à l'avance les émotions et à prier que le passage se fasse dans les meilleures conditions pour que la personne puisse être accueillie.". L'opération s'est bien passée et sa famille et moi étions heureux de savoir qu'il allait en salle de réveil. Je m'étais semble-t-il trompé et j'en étais heureux et soulagé. Et puis quelques heures plus tard, je ressens une grande tristesse et toutes mes pensées se tournent vers lui. Curieux... sa mère m'appelle un peu plus tard pour me dire qu'il est décédé lorsqu'il était en réanimation. En effet, c'était un moment de rotation entre les infirmières et il semble qu'une consigne n'ait pas été donnée. Celle qui arrivait prendre son poste a vu une poche par terre qu'elle a prise pour une poche de glucose qui, selon elle, avait du tomber. Il se trouve que c'était une poche reliée à sa vessie pour évacuer les toxines, et après l'avoir accrochée en hauteur, les poisons sont repartis dans le corps qui n'a pas supporté. Il est parti en quelques minutes. Ma prémonition s'est révélée juste, hélas. Ce jour-là, j'ai perdu un ami cher, dont j'ai ressenti la perte par le Coeur. Je reviendrai là-dessus un peu plus loin. Un peu après son enterrement, je ne ressentais pas de tristesse (parce que j'avais déjà intégré le fait de le perdre, je l'ai davantage vécu comme un soulagement pour lui), sauf par empathie celle de sa mère que j'aimais beaucoup. En fait, Patrice partait vers un ilôt de Lumière qui lui était destiné, où il était en liberté, libéré des contraintes de sa maladie. Le jour de son enterrement, il y a eu du soleil, alors qu'il avait beaucoup plu les jours d'avant. Plusieurs fois en méditation que l'on faisait ensemble il avait été touché par des initiations divines. Son travail intérieur en avait d'ailleurs été boosté. Pour le coup, je n'ai pas vu le passage, juste un peu après. Et voir qu'il était ainsi dans un espace qui ressemblait beaucoup à l'amour qu'il avait pour les autres me faisait vraiment plaisir. J'en informais sa maman pour essayer d'adoucir sa peine, mais elle n'était pas dans les mêmes dispositions, ce qui peut se comprendre.. Et pour la petite histoire, plusieurs personnes qui sont allées prier sur sa tombe ont vu certains de leurs souhaits se réaliser, l'attribuant à Patrice lorsqu'ils sont allés prier sur sa tombe. Peut-être qu'il a un certain pouvoir d'agir ici-bas, de là où il est, je ne sais pas...

Ce qui n'est pas le cas de tout le monde, car lorsque l'on part dans un certain état de conscience assez sombre, dans la mesure où nous n'avons pas vécu dans la contruction de notre âme, il ne nous est guère donné de réelles possibilités outre tombe. J'ai vu quelqu'un qui m'était très proche être accueilli par ses frères et soeurs déjà décédés. Ils étaient assis en cercle, dans des fauteuils, et un de ceux-là était vide. J'ai compris que le moment du décés était proche lorsque son frère aîné, décédé quelques années plus tôt, s'était levé et tendait les bras pour l'accueillir. Au passage, ce grand frère avait son visage d'adulte mais un corps et des habits d'enfant de son époque. Toute cette famille était comme dans une bulle, un peu isolé du reste du monde, mais de mémoire, c'est de cette façon qu'ils vivaient ici bas. Après le décès, cette personne très proche est revenue me voir à deux reprises (dans son corps astral), comme pour exprimer des regrets. La première fois j'ai perçu une odeur caractéristique de sa personne, et beaucoup de tristesse. La seconde fois, alors que j'étais chez moi à mon bureau, j'ai senti une main sur l'épaule, toujours cette tristesse, et une émotion portant un adieu. On ne peut plus rien faire pour une personne décédée. C'est bien de son vivant qu'il faut agir, pardonner, résoudre les situations qui le nécessitent, pour vivre et partir en paix. Et c'est l'un des enseignements que ces expériences m'ont appris : la mort ne résoud rien ! On part dans l'état de conscience dans lequel on a vécu et avec les possibilités que l'on s'est créées ici bas, à condition d'avoir fait certains efforts. Si l'on n'a rien mis en oeuvre pour guérir, faire la paix et s'élever, ce n'est pas après la mort que l'on peut agir, c'est trop tard.

Et c'est aussi cela qui m'a convaincu que la réincarnation ne peut exister. Qu'est-ce qui se réincarnerait et pourquoi d'ailleurs ? Pour alourdir encore la conscience individuelle ? Une vie suffit largement pour cela, inutile d'en ajouter. Pour comprendre des trucs ? Mais si dans cette vie on ne comprend pas, pourquoi comprendrait-on mieux dans une supposée suivante ? Si l'étincelle divine n'est pas activée dans cette vie, elle repart au néant, tout simplement. Car cette étincelle ne devient individuelle que lorsqu'elle est mise en mouvement, lorsqu'elle est offerte au Divin dans cette vie. Et si on ne s'offre pas au Divin dans cette vie, pourquoi s'y offrirait-on dans une autre ? Les écritures saintes nous donnent de nombreuses indications pour ce faire mais bien d'autres pratiques le permettent également. J'en ai déjà parlé ici. Il y a toutefois un dernier acte que les vivants peuvent faire pour accompagner les personnes qui décèdent, cela s'appelle des mortifications. On en trouve dans toutes les religions, mais au contraire des autres qui les réglementent, la Révélation d'Arès nous laisse libre de choisir, pour "permettre à un ange porteur d'un luminaire d'accompagner et réchauffer l'âme du mort jusqu'à sa dernière demeure". Cette pratique, normalement de 21 jours maximum, permet au décédé d'être accompagné par un ange, mais bien entendu, à condition que le défunt ait eu une pratique spirituelle minimale. Ou que les participants à cette mortification mettent en commun leur force spirituelle acquise par leur propre pratique.

A l'inverse, lorsque l'âme a pu commencer à se développer significativement et à agir dans ce monde, elle permet à l'individu qui la porte de partir dans des sphères lumineuses et dans les meilleures conditions. J'ai parlé de mon ami Patrice plus haut. C'est ce que j'ai constaté également pour une amie que j'ai rencontrée lors des années où je participais à des stages de yoga avec Paul. Elle est décédée il y a quelques années maintenant, à un relatif jeune âge, d'un cancer des poumons, alors qu'elle n'a jamais fumé ! Elle s'est manifestée par une vision où elle est souriait, comme à son habitude quand elle vivait ici bas. C'est quelqu'un que je voyais somme toute assez peu de son vivant mais nous étions unis par le Coeur de façon très intense, grâce à Dieu. De là où elle est, elle peut intervenir par des transmissions d'énergie et c'est ce qu'elle a fait ce jour où elle s'est présentée. Je voyais bien le plan dans lequel elle se trouve, lumineux, à dominante mauve. Dans ce plan, elle peut continuer à travailler sur elle  et poursuivre son développement animique. Néanmoins, on n'a jamais autant de possibilités d'avancer et de s'élever que lorsque l'on se développe dans la matière, dans le corps physique. Car le physique offre des forces qui ne sont plus disponibles lorsque l'on quitte le corps. Il y a une règle que le Divin nous demande d'observer, c'est de ne pas déranger ou faire appel aux personnes décédées. Et donc je n'ai pas accentué le contact avec elle, alors que j'aurais pu puisque, d'une certaine façon, elle avait ouvert un canal de communication. Donc pour moi en fait, elle n'est pas morte, elle vit seulement sur un autre plan.

Par contre, certaines personnes n'arrivent pas à s'arracher de l'attraction terrestre. Soit parce que les attaches sont trop fortes, soit parce qu'elles sont prisonnières de leurs passions. C'est le cas par exemple des personnes qui ont mis fin à leurs jours intentionnellement, ce qui est un crime face à Dieu, c'est le cas aussi des personnes prisonnières d'entités ou d'autres personnes préalablement décédées qui ont suffisamment de force vitale pour retenir enfermées des personnes qui pouvaient être sous leur coupe dans la vie terrestre. C'est ce que j'ai vu par exemple lorsqu'une année nous étions en vacances en famille dans une tour d'un ancien château fort et que la nuit, la Lumière divine qui travaillait sur moi a permis la libération d'entités astrales m'apparaissant sous forme de fantômes, qui étaient enchaînées à un seigneur de guerre du moyen âge. De la même manière, mais pour le coup je ne l'ai pas constaté de mes yeux, des personnes fiables m'ont indiqué qu'elles avaient loué un appartement dans lequel des présences étaient tellement fortes qu'elles se sentaient touchées par elles et même que certains objets bougeaient sans qu'apparemment "personne" ne les touche. Lorsque des gens se suicident ou sont tués sur le coup, elles ne se rendent pas forcément compte qu'elles n'ont plus de corps physique. Alors si elles n'ont pas la force spirituelle pour quitter l'attraction terrestre (et lorsque l'on dispose d'un peu de force spirituelle, on ne se suicide pas), eh bien elles hantent les lieux. Sur ce point, j'ai vu également une personne stagner dans les sphères vitales pour continuer à profiter des plaisirs charnels, par obombrement. J'ai d'ailleurs été assez surpris par l'expérience, et par cette personne décédée, car c'est moi qu'elle essayait d'obombrer et à travers mon corps qu'elle essayait de jouir de mon énergie vitale du moment. D'abord ça n'a pas duré longtemps car elle a été expulsée et chassée très vite en invoquant la Lumière divine pour qu'elle puisse s'élever et quitter ce monde. Mais je me suis aperçu que sa présence pouvait être forte et aurait pu largement porter atteinte à des personnes plus faibles psychiquement et physiquement. C'est assez curieux comme expérience car d'une personne à l'autre, nos énergies sont différentes, nos organes fonctionnent sur des consciences et vibrations différentes. Sur le coup, j'ai eu envie de vomir ! Imaginez un instant que vous sentez les odeurs de quelqu'un d'autre, que le goût dans votre bouche change, que vos mouvements sont comme guidés par une volonté différente de la vôtre, que vous avez des idées bizarres, obscènes, tordues... pour ne parler que de cela. Beurk !  Ca montre bien qu'il existe des possibilités après vie qui peuvent, temporairement du moins, donner l'illusion d'une vie après la mort. Mais ça n'est qu'une illusion car ce qui reste, et qui se dissoudra bien plus tard, ce sont des restes d'énergies, de consciences multiples et d'ego qui viennent stagner puis se dissoudre très lentement dans des couches périphériques à l'atmosphère terrestre, du moins pour les premières. C'est ce qui donne cette apparence de fantôme par exemple. Après, ce qui se passe, je ne sais pas. Mais si l'on se réfère aux écritures saintes, plus notre conscience est lourde, plus bas on tombe. Ca devrait donner à réfléchir.

Il y a aussi parfois des exceptions et des interventions divines pour reporter le moment du passage. Je l'ai vu dernièrement puisqu'ici je fais référence à ce que j'ai vécu dernièrement avec ma mère. Elle a dû aller à l'hôpital en urgence car ses reins ne fonctionnaient plus. Son pronostic vital était engagé. Impossible d'aller la voir vu les circonstances donc comme chaque jour, je dédis ma prière à ceux qui souffrent ou qui ont besoin d'être protégés, et là en l'occurence j'oriente mes pensées vers elle. Dans la nuit, je la ressens, elle pompe mon énergie et c'est une grande frayeur que je perçois, et aussi sa conscience sombre, envahie par la peur, bref. Puis apparaît un rayon divin couleur or argent, une de ces couleurs que Seul le Divin génère. A l'intérieur, un ange descend vers elle et remonte avec quelque chose que je n'arrive pas à distinguer dans ses mains. La particularité de cet ange, c'est que dans son mouvement, une aile était tournée vers le haut, l'autre vers le bas. Je ne sais pas ce que ça veut dire. Pour le moment elle est sortie d'affaire mais vu son grand âge et ses maladies, ce n'est peut-être qu'une rémission temporaire. Grâce à Dieu !  Je me garderais bien de dire par là que Dieu a répondu à ma prière. Les Voies du Seigneur sont impénétrables. Je ne sais pas pourquoi cette intervention a eue lieu, car elle est athée en plus (comme quoi Dieu n'est pas rancunier !). Toujours est-il que ça arrive, l'avenir révèlera probablement la raison de cette intervention...

On vit sans forcément penser à la mort tous les jours, même si on ne se rend pas compte forcément à quel point celle-ci conditionne une certaine façon de fonctionner. Notre passage sur Terre est finalement assez court, alors qu'en faisons-nous ? Notre monde occidental nous oriente vers une jouissance de l'existence tant que l'on peut, mais souvent au détriment d'une vie intérieure qu'il est vraiment urgent de développer. Si les plaisirs de l'existence ne sont pas à proscrire, tant qu'ils ne font de mal à personne, on a bien mieux à faire. 

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Rédigé par Serge Z.

Publié dans #Inclassable

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