Cristallisation physique

Publié le 12 Mai 2015

Image d'un nanomatériaux

Image d'un nanomatériaux

Je profite d'une expérience que je vais décrire ici, pour généraliser sur ce qui concerne à peu près tous les problèmes physiques que l'on peut rencontrer dans la vie de tous les jours et encore plus dans une recherche de transformation intérieure.

C'est le matin et juste avant de me réveiller, j'ai la vision d'une plaque bosselée (l'image placée en entête de cet article est ce que j'ai trouvé de mieux s'en approchant), d'apparence métallique. Elle est comme scannée par un rayon de lumière qui me la fait voir sous un certain angle, dans des tons gris plus ou moins foncés, le rayon qui la "scanne" est blanc. Je me promets de méditer sur cette vision rapidement après le lever mais j'ai des difficultés à bouger car une partie de mon corps me fait très mal. Faute de mieux, je mets cela sur le compte d'une mauvaise position pendant le sommeil bien que la nuit ayant été agitée, avec beaucoup de mouvements, cette explication brute de fonderie ne m'apparaissait que peu convaincante. Ca me semblait curieux aussi car je n'ai jamais eu ce genre de douleurs, ça ne correspondait à rien de ce que je connaissais. Mais avant d'aller chercher des explications plus profondes, je cherche toujours une explication simple, logique et rigoureuse, à la manière d'un scientifique. Et j'incite à mettre en oeuvre cette démarche avant d'avancer des explications plus ésotériques...

C'est en méditant dessus plus tard dans la journée que je m'apercevrai du lien entre la vision de la plaque métallique, donc ce que me montre la Lumière divine, et ce qui se passe dans mon corps. La partie bloquée est un volume qui part de dessous les côtes du coté droit, prend tout le côté droit dessous les côtes, le bassin, passe par devant jusqu'au plexus, ce qui m'empêche de respirer profondément et comprend une partie de la colonne vertébrale, entre le plexus et le sacrum. Le quart inférieur droit du tronc est complètement ankylosé, chaque mouvement ou respiration profonde me provoque une douleur qui se diffuse dans l'ensemble de ce volume. J'essaie quelques assouplissements mais rien n'y fera de la journée, je resterais comme cela jusqu'à ce que je comprenne ce qui se passe.

La Lumière m'a déjà montré des structures avec une apparence métallique. Et à chaque fois, j'ai pu constater que le métal est relatif au doute. Pour le formuler autrement, lorsqu'un doute passe dans la conscience, il m'apparaît sous une forme métallique. Je me dis donc que cette plaque en métal que la Lumière me montre est un "agglomérat de doutes". Je me décide à entrer en contact avec cette vision de plaque, par une méditation spécifique. A savoir qu'une vision provoquée par la Lumière n'est pas qu'une vision, c'est aussi la possibilité de prendre contact avec son monde intérieur pour agir dessus.

Donc je médite sur cette vision avec comme objectif d'en sortir un enseignement ou du moins une compréhension, de façon à l'intégrer et à adopter un comportement adapté une fois la compréhension acquise. C'est après plusieurs concentrations que j'ai vu le rapport entre les douleurs physiques et la vision de cette structure dans ma conscience. Le côté droit du corps est symbolique de l'avenir, et il est clair qu'avec mon changement de situation récent, j'ai quelques doutes sur mon futur, mais je ne pensais pas que ceux-ci avaient une telle ampleur et qu'ils pourraient être aussi impactant pour le corps.

Ici, je vais ouvrir une parenthèse car si je décris cette expérience, c'est aussi parce qu'elle réactualise une connaissance qu'il me semble important de rappeler. Avoir l'opportunité de voir son monde intérieur est une grande chance, or cette chance, tout le monde peut se l'offrir : en étant à l'écoute de ce qui se passe dans son existence, dans son corps, dans ses relations, dans ses émotions et dans sa vie de façon générale. En soi, les visions sont un plus qui permettent une plus grande finesse d'action, mais elles ne sont pas primordiales pour entrer dans un processus de connaissance et de transformation de soi, en tous cas pas au début.

Lorsque l'on écoute une peur par exemple, peur psychologique j'entends, alors que tout notre être nous pousse vers l'avant, mais que cette peur nous bloque et nous retient en arrière, cela crée une forte tension interne, il est alors fort possible que cette tension grandissante entraîne des problèmes dans le corps : un stress, une maladie physique ou psychologique, mais aussi dans la vie extérieure comme un accident ou la perte de son emploi par exemple. Ce qui n'est pas intégré dans la conscience finit par s'incarner. Le corps est le dernier étage, si je puis dire, dans lequel descend l'information qui n'aura pas été "capturée" avant, et il va y réagir à sa manière. C'est comme cela que naissent bon nombre de maladies, de problèmes articulaires, respiratoires,... et même des accidents. Un accident n'est jamais le fruit du hasard, car le hasard n'existe pas. Je me souviens qu'une personne est venue me consulter une fois après un grave accident de voiture. Cet accident l'obligeait à lâcher son entreprise dont il était le patron, sa vie à 100 à l'heure, sa carrière et autre pour s'arrêter et lui faire comprendre quelque chose. Il a compris qu'il devait écouter le besoin grandissant de spiritualité qui émergeait en lui et qu'il devait fonder sa vie sur d'autres bases.

Ces deux exemples montrent que des structures présentes dans la conscience représentent nos fonctionnements. Quoique "représentent" n'est pas le bon terme, car ces structures SONT notre fonctionnement tant qu'elles ne sont pas intégrées. L'énergie de vie ne circule pas librement, elle circule à travers ces structures et est déformée et détournée comme à travers un prisme. Elles nous font alors agir de façon non naturelle, "contre productivement" à la vie elle-même, si je peux le dire ainsi. On voit parfois des comportements et des agissements très tortueux chez certaines personnes. Certains de nos propres fonctionnements sont parfois irrationnels ou "tirés par les cheveux". C'est tout simplement que la vie passe en nous comme dans un torrent rempli de pierres. Ca explique que certaines expériences de vie déménagent. Voir et intégrer ces structures avant qu'elles ne se manifestent sur le plan physique va nous éviter de passer à travers des expériences dont on pourrait se passer, et c'est un n-ième argument pour travailler sur soi. Mais pas seulement.

La présence de ces éléments en nous est un sujet plus vaste qui concerne la construction de notre personnalité, et toute l'énergie que l'on y met pour la maintenir en place. Le sujet est d'autant vaste qu'il ne nous concerne pas seulement en propre, c'est-à-dire en considérant notre personnalité séparée des autres, mais bien au contraire, en prenant en compte notre généalogie, l'environnement dans lequel nous avons évolué et par extension, l'ensemble de l'humanité. Un exemple significatif de ce que je dis là sont les égrégores. Un égrégore est une de ces structures qui, pour le dire simplement, a pris vie indépendamment de ceux qui l'ont construit. Un égrégore maintient son emprise sur notre personnalité tant que l'on a des structures en commun. En intégrant ces structures en nous, l'égrégore en question ne peut plus agir, on en devient libre et l'on agit sur lui en retour. Si l'on prend l'exemple de l'égrégore familial, et nous en avons tous au moins un, c'est lui qui, par exemple, fera que les femmes de notre famille depuis x générations ont toutes eues la même maladie au même moment (pour ne citer que cela), car vivant le même type de situation qui n'a pas été comprise et intégrée auparavant. Cela illustre la nécessité de "briser la chaîne", et nous avons tous à le faire pour nettoyer l'humanité de tout ce qu'elle a accumulé, au moins pour permettre à nos enfants de vivre dans un monde nettoyé du passé. Il y a du travail.

Je ferme la parenthèse et reviens à l'expérience décrite au début. Cette "plaque de doutes" n'était pas que la mienne, elle appartient aussi à l'égrégore familial qui porte en lui une forme d'échec face à l'avenir. Je ne développerai pas davantage. J'ai donc passé la fin de journée à méditer dessus puis je me suis endormi dès que j'ai eu compris un certain nombre d'autres éléments. Cela m'a demandé une forte présence aux douleurs qui se présentaient, surtout au moment de l'endormissement car les douleurs ne se sont pas calmées de la journée. J'ai laissé remonter toutes les impressions qui venaient, les compréhensions, les "tilts" parfois. Je n'ai pas cherché à calmer la douleur avec des médicaments (que je ne prends jamais quoi qu'il en soit), elle était maintenant très supportable. C'est, comme je le disais, l'endormissement qui a été le plus pénible car il me fallait trouver la bonne position et lâcher tout ce qui remontait. C'est après une bonne nuit de sommeil que la douleur a complètement disparue.

Rédigé par Serge Zimmermann

Publié dans #experience energetique spirituelle

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